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D'Ombres et de Cendres

Dernière mise à jour : 2 août 2021


D'Ombres et de Cendres est mon second roman publié, toujours aux éditions Crin de Chimère. Actuellement disponible en version numérique, sa sortie officielle en librairie sera le 25 août 2021.



À l'instar de L'Impératrice des Chimères, la toile de fond de D'Ombres et de Cendres (DOEDC pour les intimes) se situe dans un univers à forte inspiration mythologies nordique et celtique. L'intrigue se déroule cette fois-ci en Svartalfheim, le monde des Alfars ou Elfes Noirs (ne les appelez pas ainsi, ils trouvent cela très insultant !) là où celle de l'IDC avait lieu dans le Nidavellir, le domaine des Dvergrs ou Nains. J'ai repris le concept de mondes différents, très exactement neuf, et interconnectés qui forment la cosmogonie scandinave : Asgard, Vanheim, Midgard, Alfheim, Svartalfheim, Nidavellir, Niflheim, Helheim, Muspelheim.

Il s'agit d'un récit distinct qui, malgré deux personnages secondaires issus de l'IDC (on ne spoile pas !), possède ses propres protagonistes. Il n'est donc pas nécessaire d'avoir lu l'un pour comprendre l'autre.



Qu'en est-il du pitch ?

Au sein d’une opulente cité-état des Alfars, un peuple d’Elfes souterrains, Eydìs est une esclave humaine au service d'un clan prestigieux. Domestique insignifiante et méprisée, elle accomplit en secret des missions confiées par ses nobles maîtresses en tant qu'Ombre. Espionne, combattante, courtisane, assassine, l'orpheline lutte dans la nuit éternelle de la ville impitoyable pour la gloire de son auguste Maison.

Rongée par la solitude, consumée par ses devoirs, elle poursuit son rêve ténu de liberté, dague en main, drapée dans les ténèbres. Innocence, espoir, dignité, que sera-t-elle vraiment prête à sacrifier pour suivre les ordres amoraux sans se laisser gangrener par la souillure de son espèce déchue ? Est-elle condamnée à la faiblesse et la chute comme le prédisent les dieux ? Parviendra-t-elle, grâce à sa volonté, son fer et sa sagacité à défendre ce, et ceux, qu'elle aime ?

D'ombres et de cendres semble être son destin, parsemé d’intrigues sournoises et d'épreuves implacables.



Dans le but de diversifier tout en continuant à développer mon univers, j'ai pris le parti d'un récit recentré sur un unique personnage. Pas de héros chevronné (bien qu'Eydis se défende pour son âge !), de quête mythique ou de calamité mettant en péril tout un pays. Eydis est une adolescente qui n'a quasiment aucun contrôle sur sa vie, exploitée, brimée, étouffant sous le joug de la servitude. Sa lutte principale est d'abord d'assurer sa survie sur un échiquier dont elle n'est qu'un pion isolé, puis ensuite de concrétiser un rêve de liberté sur lequel elle mise tout, se sachant inexorablement en train de sombrer.

Je voulais une héroïne faible mais courageuse, impuissante mais déterminée, consciente de l'ingratitude et la cruauté de ceux qui la dominent tout en cherchant désespérément leur reconnaissance et leur clémence. Sa double identité et ses devoirs d'Akh lui servent d'échappatoire avant de se révéler des liens tenaces de sa servitude. Peu à peu, elle perd pied et ne parvient plus ni à défendre ceux qu'elle veut protéger, ni à préserver elle-même ses valeurs, corrompue par son monde hostile. C'est dans ce combat pour ses principes, son humanité, la vérité et la liberté que j'ai voulu axer ce roman. Eydis perd, sacrifie, souffre et endure, mais se relève et continue à avancer. C'est cette force, dont je suis admiratif et envieux, que j'ai désiré honorer.



Les points forts ?


1 - Eydis : Comme dit plus haut, c'est une adolescente aux prises avec les affres de son âge et de sa condition, qui se démène dans un environnement dur, mais tend vers la liberté et le bonheur grâce à sa volonté. Forte par nécessité, malgré ses fêlures et ses fragilités, elle suscite la compassion et correspond au stéréotype de personnage auquel les lecteurs/rices peuvent aisément s’identifier, voire se reconnaître.

2 - L’univers spécifique et exotique (cité-état souterraine, bas moyen-âge fantastique, terres nordiques) et la race non-humaine (une société dominante civilisée et érudite mais aux mœurs violents, voire déviants) participent à susciter l'évasion dans un monde sombre, impitoyable et empli de magie.

3 - Pour éviter l'écueil parfois relevé dans l'IDC concernant la difficulté d'immersion dans le récit, l'univers d'Eydis est introduit avec parcimonie au fil d’aventures courtes successives. Les éléments y sont ainsi dispensés au fur et à mesure, sans toutefois empiéter sur l’action ou la trame de l’histoire. Il en est de même pour l’intrigue principale et les personnages secondaires qui se découvrent progressivement, ce qui n’alourdit pas le rythme et évite la surcharge d’informations.

4 - Comme l'IDC, DOEDC est un tome unique dont l'histoire se conclut à la fin du livre. Il est à noter qu'il est aussi moins dense et long, bien que complet, toujours dans le but de le rendre plus digeste.



La couverture est illustrée par Nino Israel : https://isnino.artstation.com/

Une fois encore, j'ai eu la chance de bénéficier des talents d'un dessinateur formidablement doué, qui a su retranscrire l'atmosphère anxiogène et sauvage des souterrains d'une cité-état avec brio. On retrouve d'ailleurs un arachnide, en point commun avec l'IDC. Redondance ou clin d'œil ? Au vu des retours, cette petite bête fait toujours son effet ! Donc j'estime qu'elle mérite largement sa place dans DOEDC, jusqu'à sa couverture !


Ci-dessous le croquis originel


Vous voulez quelques secrets concernant DOEDC ? Voici plusieurs anecdotes pour satisfaire votre curiosité :

DOEDC est la troisième version tapuscrite de cette histoire. L'une d'elle trouvait l'héroïne cette fois adulte, à la tête d'un commando de choc Alfars qui affrontait les armées humaines du fief voisin venues dévaster le territoire de deux cités-états. L'Akh et ses tueurs usaient de leur expérience, leurs pouvoirs et leur brutalité pour sauver leur royaume, entre sacrifices, trahisons et magie déchaînée. Je recyclerai peut-être cette version un jour, qui sait ?

Le titre de Akh (Ombre en Alfar) est une dédicace au diminutif d'Akhenaton d'IAM, plus précisément aux paroles de la chanson L'École du Micro d'Argent qui a bercé mon adolescence.

Dans le premier storyboard, Eolas, le fiancé d'Eydis, devait entretenir une liaison clandestine avec une prostituée Alfe, esclave elle aussi, ne pouvant refuser ce client et torturée par cette trahison envers son amie. Je n'ai pas gardé cette idée. Il faut dire que la pauvre Eydis prend déjà bien assez cher comme ça pour lui rajouter en plus une trahison de cet acabit ! :x


On s'embarque pour Pharhys, la Frai des Dieux, joyau couleur sang du Svartalfheim ? Voici un rapide résumé des caractéristiques de D'Ombres et de Cendres pour finir de vous convaincre.


Genre : Dark Fantasy

Genres mineurs : Mythes scandinaves et celtiques

Pages : 304 (version papier)

Mots : 88 800

Âge requis : À partir de 16 ans

Disponible à partir du 25 août 2021 en papier en librairie (à commander) ou sur Amazon ou sur le site Crin de Chimères pour 16,90€ (hors frais de port)

En version numérique à 5,99€


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